J'aime la philosophie, les mathématiques, la littérature, les statistiques, la géométrie, l'astronomie, la musique, la poésie, le théâtre, et surtout rencontrer les "gens".
C'est la raison pour laquelle de tous les endroits que je peux visiter, je connais les rues, et les cafés, les librairies et les marchés.
Je déteste l'inerte, mais je suis passioné par l'immobile.
Je déteste les musées, les monuments, la télévision, le bruit, et les feuilles de platane car on glisse dessus, car mouillées à l'automne.
Je déteste que ma voiture ne démarre pas le matin.
Je déteste le gout du dentifrice.
J'aime le soleil quand la terre lui permet de se léver, mais aussi tous les animaux, avec une distance certaine envers les sangliers.
Avec tout cela il me reste un peu de temps pour peindre, et beaucoup pour dormir, car les formes prennent naissance dans mes rêves, se stockent gentiment entre mes deux oreilles, ou mes deux narines, et à mon réveil se glissent sur le papier comme de la confiture sur une tartine de pain, grillé. Notez que c'est une belle alternative pour quelqu'un qui ne petit déjeune pas.
Ce que je peins est une ouverture sur cet imbrogrlio de toute vie, dans laquelle les mots et les idées tintinnabulent, jusqu'à créer cet instant magique durant lequel le temps n'a plus d'existence.